2011 : Construction de la case de commerce équitable à SANDIARA

Ci-dessous la case de Sandiara de commerce équitable le long de la route de latérite, son puit et la réserve d’ eau.

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Création d’un atelier couture

En 2001, lors d’une mission humanitaire, les pompiers de Laguiole ont transporté du matériel à Sandiara, permettant ainsi la mise en place d’un atelier de couture. Neuf machines à coudre ont été acheminées pour lancer cette initiative qui a débuté en avril 2002. L’objectif principal était d’enseigner le métier de couturier à certains habitants tout en facilitant l’accès à l’emploi pour d’autres.

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Notre combat : l’éducation pour tous au Sénégal

L’éducation est essentielle pour transformer des vies, instaurer la paix et éliminer la pauvreté. C’est un droit inaliénable pour tout être humain : elle promet de libérer tous les citoyens des chaînes de l’ignorance, et de l’incapacité à se construire un avenir digne. 

Malgré les progrès importants en matière d’éducation au Sénégal ces dernières années, de nombreux défis subsistent, notamment :

  1. Les disparités : Le taux d’achèvement du cycle primaire est encore faible.

C’est vrai en particulier pour les filles et les enfants en milieu rural. En effet, 58% des femmes sont alphabétisées contre 72% pour les hommes et le taux d’achèvement primaire ne s’élève qu’à 59% en milieu rural. Finalement, seulement 37% des enfants iront jusqu’au lycée

  • La qualité de l’éducation : Le manque d’infrastructures scolaires et d’enseignants qualifiés.

Imaginez étudier dans un établissement délabré, une classe surchargée encadré par un enseignant qui n’a reçu aucune formation pédagogique, le tout sans matériel. Dans de telles conditions, un taux de réussite au bac de 53%, ce n’est déjà pas si mal.

Quelques chiffres concernant les écoles primaires : le ratio d’élèves par enseignant monte à 54 élèves pour 1 enseignant. 30% des écoles n’ont pas de toilettes adéquates et 20% n’ont pas d’accès à l’eau potable (ça nous rappelle notre projet fraîchement achevé). Enfin, 40% des enseignants du primaire n’ont pas reçu de formation pédagogique.

  • La pauvreté qui représente aussi un obstacle majeur à l’éducation, puisque40% des enfants de 5 à 17 ans travaillent au lieu d’aller à l’école.

Malgré ces défis, il existe de nombreuses opportunités d’améliorer l’éducation au Sénégal, en intervenant par exemple sur les champs suivants :

  • Construction d’infrastructures scolaires : Le gouvernement et les organisations peuvent investir dans la construction d’écoles et de latrines, et dans l’amélioration de l’accès à l’eau potable.
  • Formation d’enseignants : Il est important de former davantage d’enseignants qualifiés et de leur fournir un soutien pédagogique continu.
  • Mise en place de programmes de bourses scolaires : Des bourses scolaires peuvent aider les familles pauvres à envoyer leurs enfants à l’école.
  • Sensibilisation à l’importance de l’éducation : Il est important de sensibiliser les communautés à l’importance de l’éducation, en particulier pour les filles.
  • Améliorer la qualité de l’éducation en s’attaquant aux problèmes tels que le manque de manuels scolaires.

Chez Mama Africa, l’éducation est au centre de nos missions. 

Nous avons ouvert des classes et des bibliothèques, apporté du matériel scolaire, parrainé des enfants pour leur permettre un accès à l’éducation et bien plus encore. Récemment nous avons mené un gros projet pour réfectionner l’école primaire des villages de Débi et Tiguet accueillant 800 élèves, construis des latrines, et remplacé le matériel manquant ou abîmé.

En ce moment, nous cherchons un ou plusieurs parrains pour aider le jeune Cheikh Mbaye à poursuivre sa formation dans son institut de Football, au-dessus de ses moyens depuis le décès de son père (ancien directeur de l’école primaire récemment rénovée de Débi et Tiguet).


Nous menons aussi une action importante contre la violence à l’école. D’après Ministère de l’Education nationale du Sénégal, 70% des enseignants sénégalais utilisent le châtiment corporel comme forme de discipline.

Après avoir été témoins d’une scène glaçante, nous avons décider d’intervenir auprès des enseignants, mais aussi des élèves et de leurs parents, pour aborder l’éducation d’une manière plus pédagogique.

Visitez notre site pour mieux connaître nos missions et champs d’intervention https://mama-africa.fr/ ou pour faire un don : donation – Association Mama Africa (mama-africa.fr).

Pour nous qui avons reçu sans effort toutes les chances et les opportunités pour aller loin, juste parce que nous sommes nés français, nous pensons qu’il est de notre responsabilité d’aidé ceux pour qui cela est un défi qui les dépasse.

Ensemble, soutenons des vies, des potentiels, des talents, des espoirs et des rêves. Soutenons des enfants Sénégalais dans leur lutte pour un avenir digne.

Sources :

  • UNICEF – Education au Sénégal
  • Banque mondiale – Education au Sénégal
  • UNESCO – Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2023

Chiffres allant de 2015 à 2022, majoritairement de 2020.

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La famille du défunt Yéro Diallo : endeuillé, sans moyens et un avenir incertain.

Suite à la perte bouleversante du directeur de l’école de Débi et Tiguet, Yéro Diallo, nous apportons tout notre soutien à sa famille endeuillée.

Je souhaite débuter cet article par un hommage à cet homme : c’était un individu admirable qui, durant ses 16 années à la tête de l’école, a fait preuve d’un dévouement immense pour l’éducation des enfants malgré les défis énormes auxquels il était confronté. Sans soutien gouvernemental, dans des conditions financières désastreuses et une école délabrée, il a tenu bon, couvrant les frais de fournitures, d’électricité et d’eau de sa poche. Son maigre salaire lui servait également à subvenir aux besoins de sa famille, qu’il ne voyait que rarement car il avait fait le poignant sacrifice de travailler à deux journées de transport de chez lui, élevant trois enfants, puis deux, après avoir tragiquement perdu l’un de ses précieux petits.

Je cite Monique, directrice de l’association Mama Africa a son sujet : « Monsieur Diallo, quand je l’ai rencontré il y a 2 ans par l’intermédiaire de Daniel Pérou, j’ai ressenti à son contact un grand épuisement chez cet homme dévoué à sa tâche d’enseignant : il n’en pouvait plus de devoir affronter seul toutes les difficultés de son école. L’idée de Mama Africa, par l’intermédiaire de Daniel Pérou, lui avait redonné la force de voir son école comme un lieu digne d’éducation. Son esprit et son âme vont continuer à être le cœur de cette école et chaque enfant qui évoluera dans la vie le devra à son grand courage de ne pas avoir abandonné. Dieu vient en aide à tous ceux qui servent des causes justes. »

Ce dont il s’agit dans cet article, c’est de sa famille : sa femme Kadidiatou et ses deux enfants de 20 et 10 ans, Cheikh Mbaye et Coumba. Trouver un emploi et gagner un salaire décent n’est pas une chose aisée au Sénégal, et Yéro Diallo était le seul à avoir un emploi. Aujourd’hui, c’est dans la précarité financière que Kadidiatou et ses enfants vivent leur deuil.

De son côté, son jeune fils Cheikh Mbaye, qui est à présent l’homme de la famille, voit brusquement son rêve s’envoler en éclats. C’était son père qui finançait son entraînement dans un institut de football.
Pour lui, le foot est un rêve, une passion, et surtout son espoir à lui de construire un avenir pour sa famille. Si nous ne l’aidons pas, cet espoir ne restera peut-être qu’un rêve.
Les frais pour intégrer son centre de formation s’élèvent à 100 000 francs CFA par mois, ce qui revient environ à 150€.

Aujourd’hui, nous menons deux actions simultanées pour tenter à la fois d’alléger le fardeau financier qui afflige cette famille endeuillée, mais nous recherchons également des parrains pour soutenir Cheikh Mbaye dans la réalisation de son rêve et la construction d’un meilleur lendemain.

20 février 2024

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Hommage à un Homme Exceptionnel, Monsieur Yéro Diallo

Nos cœurs sont empreints de tristesse alors que nous rendons hommage à un homme extraordinaire, Monsieur Yéro Diallo, qui a dirigé avec bravoure l’école comprenant 800 élèves de Débi et Tiguet pendant seize années, faisant face à des conditions désastreuses.
Originaire de Kolda en Haute Casamance, Monsieur Diallo a fait le sacrifice poignant de travailler à deux journées de transport de sa famille, élevant trois enfants, puis deux, après avoir tragiquement perdu un de ses précieux petits.


En tant que directeur de l’école, Monsieur Diallo a dû affronter des défis insurmontables :
Depuis trois années consécutives, l’État n’a pas fourni de subvention, laissant l’établissement dans une situation financière précaire. Néanmoins, avec un dévouement inébranlable, Monsieur Diallo a utilisé son maigre salaire pour maintenir l’école en vie, couvrant les coûts des craies, des fournitures, ainsi que des factures d’électricité et d’eau. Son engagement s’étendait bien au-delà des heures de travail régulières, investissant tout son temps, sept jours sur sept, pour le bien-être de l’école.


Daniel Pérou, le vice-président de Mama Africa, entretenait une relation particulière avec Monsieur Diallo. En étroite collaboration dans le cadre du projet de réhabilitation de l’école et du projet de bienveillance, Daniel est profondément touché par son départ prématuré. La perte de Monsieur Diallo est ressentie non seulement au sein de sa famille et de l’école mais également dans la grande famille de Mama Africa.

Monsieur Yéro Diallo restera dans nos mémoires comme un homme de dévouement, de sacrifice et de courage. Puissent ses enseignements perdurer, et que son âme repose en paix.

Yéro Diallo, le défunt directeur de l'école élémentaire de Débi et Tiguet au Sénégal, assis sur une chaise, souriant
Yéro Diallo directeur de l’école débi tiguet au Sénégal Association Mama Africa

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Éradiquer la Violence à l’École : Un Engagement pour un Avenir Meilleur au Sénégal

NON au châtiment corporel dans les écoles !

Au cœur des écoles primaires publiques sénégalaises, une réalité troublante persiste : la majeure partie des enseignants ont recours aux châtiments corporels, une pratique formellement interdite par la loi. Malheureusement, la quasi-totalité des enfants témoignent avoir été victimes de violences à l’école.

C’est en novembre 2022, lors d’une visite à dans une école élémentaire que Daniel Perou, trésorier de l’association, a été le témoin bouleversé d’une scène insoutenable. Un enseignant s’acharnait violemment sur les enfants, les frappant avec une courroie de moteur crantée qu’ils appellent une cravache. Choqué, Daniel Perou a décidé de faire de l‘éradication de la violence à l’école une priorité dans ses engagements.

Objectif : Éduquer par la Bienveillance

L’objectif de cette initiative est clair : démontrer l’importance de la bienveillance à l’école et ses bienfaits pour tous les acteurs impliqués : les élèves, les parents, les enseignants et la direction des écoles. Il s’agit d’un défi complexe et délicat, nécessitant une approche réfléchie et respectueuse du contexte culturel sénégalais.

Nous ne cherchons pas à imposer un modèle éducatif européen, mais plutôt à adapter les pratiques tout en respectant les traditions locales. En mettant en place ce projet dans les écoles AFE et Débi/Tiguet, où nous sommes déjà impliqués, nous aspirons à créer un environnement d’apprentissage sûr et propice à l’épanouissement des élèves. De plus, nous espérons que notre démarche servira de modèle pour d’autres établissements à Saint Louis et dans le département.

Une Conviction Profonde : Un Enseignement Sans Violence Est Possible

Nous croyons fermement qu’un enseignement sans violence est non seulement possible, quel que soit le contexte, mais qu’il contribuera à bâtir un avenir meilleur pour la société sénégalaise. En citant Victor Hugo, nous rappelons que “Ouvrir des écoles, c’est fermer des prisons.” Ensemble, travaillons pour un avenir où l’éducation est synonyme de bienveillance, d’épanouissement, et de construction d’une société plus juste et équilibrée.

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L’éclat solidaire des Marchés de Noël Mama Africa

C’est dans le cadre enchanteur du village de Saint Chely d’Aubrac, où les ruelles étaient illuminées avec des lampions et des messages inspirants sur l’accueil, la paix, la tolérance, le partage, et la solidarité, que les bénévoles dévoués de l’association ont célébré la diversité et l’unité de leur communauté.

La soirée lumineuse a été le prélude à un événement superbe : la célébration de 13 nationalités différentes qui ont trouvé refuge dans ce village accueillant depuis trois ans. Des couples vietnamiens avec enfants, des personnes d’Érythrée, des Américains et des Suisses, des Arméniens, des Belges, des Turques, des Ukrainiens, des Portugais, des Moldaves, des Marocains, des Italiens et des Anglais ont tous été chaleureusement accueillis et fêtés.

Au cœur de cette célébration, la salle des fêtes du village a été le théâtre d’un festin culturel où chaque nationalité a partagé ses spécialités culinaires. Un véritable voyage gustatif où les saveurs du monde se sont rencontrées dans une ambiance chaleureuse. La soirée s’est conclue par un geste symbolique, le lancement de torches illuminant le ciel d’un bleu encre, défiant un froid glacial de -5°.

Le lendemain, le village a pris vie avec l’ouverture du marché de Noël, une effervescence qui a également accueilli l’association Mama Africa. Sur un étalage de satin rouge, les créations des artisans sénégalais ont brillé de mille feux. Monique, la présidente de l’association, a suscité l’intérêt des visiteurs en partageant des anecdotes captivantes sur le Sénégal, le travail remarquable de Daniel, et la beauté des bateaux de pêche au parfum enivrant de l’océan.

Le stand de Mama Africa, imprégné d’une énergie solidaire, a connu un franc succès. Les bénévoles, y compris deux nouvelles recrues, ont partagé avec enthousiasme l’histoire de Mustapha et ses sculptures en bois, les bronzes d’Idrissa, les confections de tissus par Serigne et Babacar, et les tortues de Mor. Chaque vente a contribué à soutenir ces artisans talentueux et à financer les projets humanitaires de l’association.

Les marchés de Noël Mama Africa ont ainsi enchanté les cœurs, créant une synergie unique entre la célébration festive de la saison et l’engagement humanitaire. Cette initiative rayonnante réaffirme l’importance de la diversité, de la solidarité et de la générosité, des valeurs essentielles qui transcendent les frontières et réchauffent les cœurs, même par un froid hivernal de moins cinq degrés.

Le stand du marché de Noël de l'association humanitaire, un volontaire souriant se tenant derrière. Couverte de satin route, la table est recouverte d'une multitude d'objet artisanaux colorés venus du Sénégal.

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